Les 7 clés d'une bonne santé par une bonne respiration

Les 7 clés d'une bonne santé par une bonne respiration.

Un slogan très courant chez les asthmatiques est "Quand on ne peut pas respirer, rien d'autre ne compte", faisant allusion au désespoir de celui qui ne peut pas inhaler l'air vital. L'air vital est-il la seule chose qui compte dans la respiration ? Cet article reprend les conseils courants en matière de respiration et donne les raisons de leur efficacité. Il va plus loin et fournit les éléments essentiels de la technique respiratoire pour une meilleure santé.

La respiration est peut-être l'un des comportements autonomes les plus centralement intégrés qui vont bien au-delà d'un simple remplissage des poumons. Garcia AJ écrit en 2011 :

"La respiration émerge à travers des interactions complexes en réseau impliquant des neurones répartis dans tout le système nerveux. Le réseau générateur de rythme respiratoire est composé de micro-réseaux fonctionnant au sein de réseaux plus vastes pour générer des rythmes et des schémas distincts qui caractérisent la respiration".

Le résultat de l'étude de Garcia peut être observé au mieux lorsqu'une personne est affectée par des émotions fortes comme la peur et la colère.

Le conseil général pour la respiration est de passer outre le contrôle autonome et d'inspirer consciemment profondément par le nez et d'expirer lentement par la bouche avec les lèvres pincées.

Le Dr Carla Naumburg, titulaire d'un doctorat sur le thème "Ready, Set, Breathe", suggère que les exercices de respiration apportent la pleine conscience dans la vie quotidienne. En se rappelant de respirer, un espace est créé pour rétablir le calme et réduire la pression sanguine et les hormones du stress, créant ainsi la possibilité de contrôler la situation.

Le professeur Konstantin Buteyko (Russie 1923-2003) est crédité d'une technique caractérisée par une respiration lente et réduite combinée avec des pauses espacées d'absence de respiration permettant au dioxyde de carbone de s'accumuler jusqu'au point d'éclatement.

La respiration est une composante importante de la pratique du yoga. Les techniques de respiration du yoga accompagnent généralement soit différentes poses, soit une forme de méditation. Il est donc difficile de séparer et d'attribuer le résultat à la respiration, aux poses ou à la méditation.

Pandit JJ, en 2003, a testé 3 techniques de respiration pour une absorption optimale de l'oxygène, comme suit :

1. Trois (3) minutes de respiration de marée

2. Quatre (4) respirations profondes prises dans les 30 secondes

3. Huit (8) respirations profondes prises dans les 60 secondes

L'absorption d'oxygène était la même pour les points 1 et 3 et l'efficacité était plus élevée que pour le point 2. Son travail illustre que la technique de respiration est importante.

L'oxyde nitrique (NO), un gaz incolore dont la demi-vie n'est que de quelques secondes. L'oxyde nitrique (NO) a été nommé "molécule de l'année" en 1994 par le magazine Science.

En 1998, l'Institut Karolinska a décerné le prix Nobel aux pharmacologues américains Robert F. Furchgott, PhD, Ferid Murad, MD, PhD, et Louis J. Ignarro, PhD, pour leurs découvertes sur le rôle de l'oxyde nitrique (NO) en tant que molécule de signalisation dans le système cardiovasculaire.

Le NO détend les muscles lisses des artères, offrant une plus grande surface de circulation au sang, ce qui réduit la pression sanguine et apporte davantage de nutriments là où ils sont nécessaires. L'importance du NO dans les fonctions corporelles humaines ne peut être surestimée. Même si des milliers d'articles de recherche ont été rédigés, la recherche mondiale continue. Le NO est impliqué dans la santé cardiaque, la baisse de la pression sanguine, l'amélioration de la qualité du sommeil et même les troubles de l'érection.

Le NO est produit dans les sinus, les plus gros étant les sinus maxillaires de chaque côté du nez. Ce sont des chambres fermées, à l'exception d'une petite ouverture dans les tissus mous appelée ossium qui ouvre les voies olfactives.

Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de respirer - la fonction cérébrale autonome veille à ce que votre système reçoive suffisamment d'oxygène. Cependant, il existe des moyens de respirer pour obtenir un maximum de NO dans votre système. Voici 7 conseils pour vous aider à faire entrer ce gaz étonnant dans votre système sanguin.

1. INSPIREZ RAPIDEMENT PAR LE NEZ.

Les poils du nez et les conduits nasaux rétrécis assurent une pression négative dans les voies respiratoires. Ce vide partiel fait que les sinus délivrent une petite quantité d'air chargé en NO dans votre respiration. Plus vous inspirez fort, plus les sinus délivrent de NO.

2. 2. BLOQUEZ UNE NARINE ET INSPIREZ.

Le blocage d'une narine et de l'autre augmente le vide partiel et provoque l'injection d'air chargé de NO dans l'air inhalé.

3. BLOQUEZ LES DEUX NARINES ET ESSAYEZ D'INSPIRER.

Fermez les deux narines et essayez d'inhaler. Cela crée le plus grand vide dans votre système respiratoire, permettant à l'air chargé de NO d'être aspiré des sinus. Bien sûr, vous ne pouvez le faire que pendant une courte période avant de reprendre une respiration normale.

4. EXPIREZ LENTEMENT PAR LA BOUCHE.

Le NO a besoin de temps pour être absorbé dans votre système sanguin. Il est donc bon de retenir sa respiration aussi longtemps qu'il le faut. Sinon, expirez lentement pour laisser le temps aux poumons d'absorber le NO.

5. HUM OU CHANT

Lundberg et al ont montré en 2003 que le bourdonnement augmente de 700% le NO exhalé. Un autre chercheur a constaté une augmentation encore plus importante du NO exhalé pendant le fredonnement. Le problème est qu'il est difficile d'inhaler pendant le fredonnement. Ainsi, la séquence suggérée est de fredonner pendant 3 secondes puis d'inhaler immédiatement...

6. FAIRE SEMBLANT DE RONFLER

Pour surmonter le problème du fredonnement et de l'inhalation simultanés, il est suggéré de faire semblant de ronfler, en faisant le bruit comme si vous ronfliez. Les fréquences du son du ronflement se situent dans la gamme des fréquences naturelles des sinus maxillaires, soit environ 110 à 350 Hz. En laissant résonner les sinus maxillaires, l'air chargé de NO est pulsé dans le volume de la respiration inhalée. Comme le ronflement est une manœuvre d'inhalation, le NO atteindra les poumons dans un volume plus important.